Selon une étude, si vous devez consacrer une partie de votre temps à faire le ménage, cela va peut-être améliorer votre mémoire et votre forme physique. Surtout si vous avez plus de 65 ans.

Nettoyer ses vitres ou faire la poussière serait vraiment bon pour la santé

Ce que constatent les auteurs de cette étude réalisée à Singapour, c’est que les personnes âgées qui passent plus de temps à rendre leur logement propre ont, pour faire simple, un cerveau et un corps en meilleur état.

A ce stade, ils n’osent pas affirmer l’existence d’un lien de cause à effet direct, mais cela ne leur semble pas impossible. Car ils ont suivi 489 volontaires qui ont passé des tests pour évaluer leur capacité de concentration et leur mémoire d’une part, et leur forme physique, d’autre part. Et les plus de 65 ans qui se consacrent beaucoup au ménage l’emportent haut la main.  

Le ménage, une activité physique 

Attention, les chercheurs ne conseillent pas d’abandonner la marche par exemple. Mais tout de même, pour cette équipe, ce n’est pas un hasard si une personne âgée de plus de 65 ans qui reste dans son canapé a de moins bons résultats aux tests d’équilibre ou de rapidité pour se lever d’une chaise, que celle qui réalise souvent les tâches dites « lourdes », comme passer l’aspirateur ou nettoyer les fenêtres.

Car ces activités sollicitent tout un ensemble de muscles et une certaine coordination. Autrement dit, cela peut être une vraie stimulation bénéfique. Mais je dois être honnête, l’étude ne montre pas ce lien chez les moins de 65 ans. Sans doute parce que c’est un âge où l’état général « de base » varie moins en fonction du ménage réalisé.

Quel est le lien avec le cerveau ?

Il y aurait plusieurs types d’interactions. D’abord, l’activité physique améliore le fonctionnement de notre cœur, la circulation sanguine, et donc améliore l’oxygénation de notre cerveau qui peut mieux fonctionner. Ensuite, faire le ménage nécessite une planification, une attention particulière, si l’on manipule quelque chose de fragile par exemple. Et tout cela stimulerait nos neurones de différentes façons.

Dans l’étude, les tâches ménagères lourdes sont ainsi associées à des capacités d’attention plus élevées, tandis qu’on retrouve plus spécifiquement une meilleure mémoire chez ceux qui font surtout les missions dites « légères », comme la poussière ou le repassage.

Donc pas d’inquiétude pour ceux qui ne peuvent plus faire les missions les plus physiques, tout pourrait être positif. Et surtout, c’est une belle invitation à partager équitablement le ménage, pour en partager les bénéfices !